samedi 28 novembre 2009

Contrer l'isolement avec l'Internet

Le projet pilote s'appelle "Écoles éloignées en réseau" (ERR) et implique que différentes écoles éloignées de la province soient jumelées à d'autres par Internet. Jusqu'à maintenant, ce projet a été très bénéfiques pour les écoles qui en font parties. Le projet aurait d'ailleurs empêché la fermeture de plusieurs "petites" écoles. Le projet "ERR" sera bientôt disponible pour l'ensemble des écoles de la province. Au Québec, il y a des écoles où la population étudiante est très petite. Si petite que parfois, les classes en sont à multi niveaux et le nombre d'élèves par niveau est très petit. Il n'y a pas beaucoup d'enseignants non plus et ceux-ci manquent donc de ressource. Ainsi, ERR brise l'isolement de ces écoles et leur permettent d'avoir eux aussi accès à des ressources. On mentionne entres autres qu'une orthopédagogue a pu aider dans une classe grâce au projet.

Le projet offre deux services: les forums de discussions et la vidéo conférence. Il a été testé pour la première fois en 2002 et aujourd'hui, c'est plus de 2500 élèves et plus de 200 enseignants qui en profite. Au Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO) on espère que augmenter ce nombre de beaucoup. De plus, on espère que le M.E.L.S approuve ce progamme comme officiel. On pourrait ainsi permettre à toutes les commissions scolaires d'en profiter.


Cette fois mon opinion sera bref, car je ne sais pas quoi ajouter de plus. D'abord, je ne savais même pas que ce projet existait. Je ne savais même pas qu'on avait encore des écoles dites de rang au Québec. Je trouve que le projet est une belle initiative, car il permet aux enseignants de ces écoles éloignées de pouvoir profiter de plus de soutient.  De cette manière, ils ont accès aux mêmes ressources que les autres.  Je pense que le projet permet aussi un échange entre les élèves de différentes écoles. En d'autres mots, pour moi ce projet est une ouverure aux autres...

samedi 21 novembre 2009

Être surdoué, ça existe pour vrai...


Aurélie est une enfant surdouée. À l'école, elle s'ennuyait ferme. Dès sa troisième année du primaire, elle rentrait frustrée à la maison. Elle était frustrée qu'on veuille lui faire apprendre à faire des additions avec des dessins, quand elle, elle était capable de le faire qu'avec des chiffres. Aurélie avait déjà comprit le concept et savait manipuler les chiffres. Tout au long de son parcours scolaire, elle est passé du public au privé. Lorsque la fillette faisait face à un défi, la situation s'améliorait, mais après un certain temps, elle redevenait pénible. À 15 ans, elle a donc décidé de continuer ses études par correspondance. Aujourd'hui, elle étudie à Harvard et elle a enfin l'impression d'évoluer parmi des gens qui lui ressemblent.

Contrairement à ce que croient les gens, les enfants surdoués ne sont pas des premiers de classes. Ils sont souvent dans la lune, ils s'ennuient et ne décodent pas correctement les consignes de leur enseignant. Ils passent donc souvent pour des cancres. Ils ne sont pas des élèves modèles non plus.  Ils dérangent avec leurs questions. Les enseignants disent d'eux qu'ils sont perturbateurs.

Le système québécois n'est pas outillé pour faire face à ces élèves. D'abord, le phénomène de la douance est encore très méconnue au Québec. Même si l'on peut mettre le doigt sur le bon bobo (façon de parler puisque ce n'est pas un bobo en soi), les spécialistes ne savent pas comment intervenir, comment répondre aux besoins de ces élèves.
Cette situation ne date pas d'hier... C'est le résultat d'une bataille idéologique entres pédagogues québécois dans les années 80. En 1981, le Conseil mondial des enfants doués et talentueux avait tenu un congrès à Montréal. À cette même époque, les Commissions scolaires tentaient justement de créer des programmes pour les élèves surdoués. L'issue de cette bataille est décidé par un livre publié en 1987 dans lequel l'auteur écrit "Le drame des élèves doués est monté de toutes pièces". Il dit aussi " Les programmes de douance préparent à une société plus hierarchisée et plus inégalitaire".

Rajoutons aussi que les futures enseignants ne sont pas outillés pour travailler avec leurs futurs élèves surdoués. Les cours sur la douance n'existent pas dans les programmes de formation universitaires. Ainsi, les enseignants nouvellement diplomés entre sur le marché du travail et souvent ils n'ont jamais entendu parler de la douance. Pourquoi? Parce qu'on se concentre davantage sur les élèves éprouvant des difficultés d'apprentissage

Effectivement, en tant que future enseignante, je ne sais pas trop de quoi il s'agit. Comment reconnaissons-nous un élève surdoué?
Je suis d'avis que la douance devrait prendre la même place que les difficultés d'apprentissage. D'ailleurs, n'est-ce pas une difficultés d'apprentissage? Après la lacture de cette article, j'ai l'impression que oui. Enseigner à des enfants hyperactifs est un défi, enseigner à des élèves surdoués aussi, donc on devrait nous former aussi pour ça. Du moins, nous glisser mot sur le sujet...

Gruda, Agnès. 2009. "Tourner le dos aux surdoués". La Presse, 21 novembre 2009. Version électronique

vendredi 13 novembre 2009

Débat autour de l'apprentissage de l'écriture cursive

Il n'y a pas de consensus à ce sujet pour les écoles primaires de la province. En effet, dans certaines écoles les enfants apprennent à écrire en lettres cursives dès la première année et dans d'autres, ils le font en troisième année. Pourquoi est-ce ainsi? En 1994, le MELS avait exigé que les écoles apprennent aux élèves l'écriture en lettre cursive dès la première année.  Il a résilié ce même avis en 2000.  C'est alors les écoles et les enseignants qui décident du moment opportun pour montrer cette notion à leurs élèves.
Une graphopédagogue, Mme Graziella Pettinati a mené des expérimentations dans plusieurs écoles primaires de Ste-Foy et a observé que les enfants maîtrisent assez tôt le geste graphique de l'écriture cursive.  Ainsi, en apprenant cette notion plus tôt, ils pourraient se concentrer sur d'autres choses telles que la grammaire ou la structure de phrase. Mme Pettinati ajoute aussi que contrairement à la croyance populaire, l'écriture cursive est plus simple à apprendre que la scripte (lettres détachées).

Pour ma part, je suis d'accord pour l'apprentissage de l'écriture en lettres cursives dès la première année. La graphie ce celle-ci ressemble à du dessin et comme un enfant de première année peut bien maîtriser le geste, pourquoi pas? Comme le dit Mme Pettinati les enseignants peuvent donc se concentrer sur les autres notions telles la grammaire, l'orthographe ou la struture.  Nous le savons, ces notions font aussi parti des débats quant à l'éducation.
De plus, je crois que ce serait bien que toutes les écoles primaires s'entendent sur le niveau durant lequel les élèves québécois apprendront cet apprentissage. Cela empêcherait quelques malentendus. Par exemple, un élève qui en première année, n'a pas appris à écrire en lettres attachées.  Il doit changer d'école et arrive dans un établissement où les élèves ont déjà appris l'écriture en lettres cursives. Il sera en retard par rapport aux autres enfants de sa classe.
Selon moi, un autre point à considérer est l'écriture en tant qu'enseignant.  Une année nous enseignons en deuxième année et nous n'enseignons pas la graphie cursive dès le début du primaire. Nous écrivons donc en lettres moulées au tableau. Cependant, l'année suivante nous devons enseigner en cinquième année.  Nous devons donc écrire au tableau en lettres cursives. Nous devons nous réhabituier à un mode d'écriture. Personnellement, j'écris moitié lettres moulées, moitiée lettres cursives.  En tant que stagiaire, je dois m'habituer à une seule graphie, mais qu'arrivera-t-il si mon premier stage se passe au troisième cycle et que l'autre se passe au premier cycle?

Rioux, Martine. 2009. "Quand apprendre l'écriture cursive?". Infobobourg, 12 novembre 2009. Version électronique

jeudi 5 novembre 2009

Les élèves en difficultés: Priorité en éducation

Voilà que les différents groupes de syndicats de l’enseignement se prépare pour les séries de négociations. C’est en commun (Fédération des syndicats de l’enseignement, la Fédération du personnel de soutien scolaire et les syndicats d’enseignants anglophones), qu’il y a quelques jours ils ont énoncé la liste des demandes qu’ils feront. Au premier plan : l’intégration des élèves en difficultés. Ils demandent d’abord que le nombre des élèves en difficulté soit réduit à 10% du total des élèves de la classe. Dans ce pourcentage, un seul élève aux prises avec de graves difficultés ou troubles de comportement devrait être intégré à la classe. De plus, plusieurs écoles n’ont plus de classes dites spéciales et les syndicats ne sont pas d’accord. Ils demandent plutôt que ces classes soient maintenues. Ils demandent aussi plus de ressources et la réduction de 15% le nombre d’élèves dans les classes au primaire, au secondaire et en formation professionnelle. Le plan de Mme Courchesne, ministre de l’éducation prévoyait cette réduction à 10%. Finalement, les enseignants demandent une meilleure stabilité d’emploi et de meilleures conditions de travail.

D’abord, la question des élèves en difficulté est un sujet qui me préoccupe grandement. Mon cas est mineur, mais je suis moi-même considérée comme « en difficultés ». J’ai d’ailleurs pu remarquer les différentes lacunes dans le système. Effectivement, le manque de ressources pour les enseignants est criant. D’abord, plusieurs ne sont pas outiller pour faire face à la situation. Ils ne connaissent pas les différentes difficultés ou troubles que peuvent vivre leurs élèves. Comment peuvent-ils les aider alors? Je me pose la question et je trouve que ce serait important qu’on forme d’avantage les enseignants à cette réalité. De plus, il serait important de porter une plus grande attention sur le personnel de soutien. Les enseignements ne peuvent pas à eux seuls assurer le suivie des élèves en difficultés et n’ont pas les habilités qu’ont par exemple les éducateurs spécialisés ou les psychologues.
La gestion de classe d’un groupe dit « normal » demande déjà beaucoup de travail et d’énergie à un enseignant. Selon moi, il est tout à fait justifier que le nombre d’élèves par classe, que les élèves soient en difficultés ou non, soit réduit.

D’autre part, je me sens aussi concernée lorsqu’on parle de la stabilité d’emploi et des conditions de travail. Je ne crois pas que cela touche seulement la sécurité d’emploi mais aussi la reconnaissance de la profession. Enseigner est une profession noble et ce n’est pas une tâche facile. Je suis d’accord quand plus de 70% des enseignants québécois prétendent que la profession est dévalorisée, mal vue. On ne tient pas compte de toutes les tâches que l’ont doit accomplir. Parce qu’en plus d’enseigner et être présent pour ses élèves, l’enseignant doit s’impliquer dans l’école, il doit par exemple participer aux différents comités et activités de l’école.

Dion-Viens, Daphnée. 2009. "Les éleves en difficulté, priorité des syndiqués de l'éducation". Le Soleil (Québec), 30 octobre 2009. Version électronique .