jeudi 5 novembre 2009

Les élèves en difficultés: Priorité en éducation

Voilà que les différents groupes de syndicats de l’enseignement se prépare pour les séries de négociations. C’est en commun (Fédération des syndicats de l’enseignement, la Fédération du personnel de soutien scolaire et les syndicats d’enseignants anglophones), qu’il y a quelques jours ils ont énoncé la liste des demandes qu’ils feront. Au premier plan : l’intégration des élèves en difficultés. Ils demandent d’abord que le nombre des élèves en difficulté soit réduit à 10% du total des élèves de la classe. Dans ce pourcentage, un seul élève aux prises avec de graves difficultés ou troubles de comportement devrait être intégré à la classe. De plus, plusieurs écoles n’ont plus de classes dites spéciales et les syndicats ne sont pas d’accord. Ils demandent plutôt que ces classes soient maintenues. Ils demandent aussi plus de ressources et la réduction de 15% le nombre d’élèves dans les classes au primaire, au secondaire et en formation professionnelle. Le plan de Mme Courchesne, ministre de l’éducation prévoyait cette réduction à 10%. Finalement, les enseignants demandent une meilleure stabilité d’emploi et de meilleures conditions de travail.

D’abord, la question des élèves en difficulté est un sujet qui me préoccupe grandement. Mon cas est mineur, mais je suis moi-même considérée comme « en difficultés ». J’ai d’ailleurs pu remarquer les différentes lacunes dans le système. Effectivement, le manque de ressources pour les enseignants est criant. D’abord, plusieurs ne sont pas outiller pour faire face à la situation. Ils ne connaissent pas les différentes difficultés ou troubles que peuvent vivre leurs élèves. Comment peuvent-ils les aider alors? Je me pose la question et je trouve que ce serait important qu’on forme d’avantage les enseignants à cette réalité. De plus, il serait important de porter une plus grande attention sur le personnel de soutien. Les enseignements ne peuvent pas à eux seuls assurer le suivie des élèves en difficultés et n’ont pas les habilités qu’ont par exemple les éducateurs spécialisés ou les psychologues.
La gestion de classe d’un groupe dit « normal » demande déjà beaucoup de travail et d’énergie à un enseignant. Selon moi, il est tout à fait justifier que le nombre d’élèves par classe, que les élèves soient en difficultés ou non, soit réduit.

D’autre part, je me sens aussi concernée lorsqu’on parle de la stabilité d’emploi et des conditions de travail. Je ne crois pas que cela touche seulement la sécurité d’emploi mais aussi la reconnaissance de la profession. Enseigner est une profession noble et ce n’est pas une tâche facile. Je suis d’accord quand plus de 70% des enseignants québécois prétendent que la profession est dévalorisée, mal vue. On ne tient pas compte de toutes les tâches que l’ont doit accomplir. Parce qu’en plus d’enseigner et être présent pour ses élèves, l’enseignant doit s’impliquer dans l’école, il doit par exemple participer aux différents comités et activités de l’école.

Dion-Viens, Daphnée. 2009. "Les éleves en difficulté, priorité des syndiqués de l'éducation". Le Soleil (Québec), 30 octobre 2009. Version électronique .

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire